Commerce extérieur : les mauvaises pratiques à l’index

Fraudes, contrôles intempestifs, surcoûts… Des pratiques anormales persistent le long des corridors en Afrique centrale, et, s’agissant du Cameroun, sur les corridors Douala-Bangui et Douala-N’Djamena. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (Issea) remis le 4 septembre dernier au Port autonome de Douala (Pad). Réalisé dans le cadre de l’Observatoire régional des pratiques anormales sur les principaux corridors de l’Afrique centrale (projet Opa-Ac, financé par l’Union européenne), sur la base d’une étude commandée par la Cemac, le rapport vise à pointer ces défaillances. En vue de corrections qui permettraient de fluidifier les corridors et d’impacter positivement le commerce extérieur dans la sous-région. 
« L’Opa-Ac, qui travaillait d’abord de Yassa à Bangui ou N’Djamena, a travaillé cette fois sur l’enceinte portuaire de Douala, afin de voir ce qui s’y passe. A la fois dans le processus de dédouanement, par les commissionnaires en douane agréés, et dans les procédures de pose Gps sur les camions », a expliqué le Pr. Robert Ngonte, chef de projet adjoint de l’Opa-Ac. Entre autres constats : le temps global de transit, jadis de 14 jours, a été réduit à 8-9 jours. « Il ressort de l’appréciation globale des principaux usagers en matière de transit que le Pad a une mention honorable. Tous reconnaissent une amélioration générale », a pour sa part déclaré le Dr Marcel Opoumba, DG de l’Issea et chef de projet Opa-Ac. « Un corridor logistique commence par le port. Son point de départ c’est le port, principal segment logistique de rupture des charges avant que la marchandise ne prenne la route », a expliqué Joseph Nguene Nteppe, chef de division de l’analyse, de la prospective et de la coopération au Pad, à l’issue de la cérémonie. Le responsable s’est r&eacu...