Amélioration du secteur de l’eau et de l’énergie : les sous-traitants revoient leur charte

Dans un secteur où chaque kilowatt compte, les Petites et moyennes entreprises (Pme) de l’électricité ont décidé de brancher leurs idées pour mieux éclairer l’avenir énergétique du Cameroun. Pour y parvenir, l’Organisation interprofessionnelle des entreprises de l’eau et de l’énergie (Oriselec) a tenu une assemblée générale ordinaire jeudi dernier à Yaoundé. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Eau et de l’Energie, les représentants de plus de 150 Pme venus des 10 régions du Cameroun, ont pris part à cette rencontre, qui visait à dresser un état des lieux du secteur, identifier les difficultés majeures et proposer des solutions concrètes pour renforcer leur rôle dans le développement national. « Le secteur de l’électricité est essentiel pour un pays qui aspire à l’industrialisation », a rappelé Pr. Lapnet Simon, président national de l’Oriselec. Il a souligné que les entreprises membres de l’organisation, en majorité camerounaises, travaillent comme sous-traitants auprès d’Enéo et du ministère de l’Eau et de l’Énergie, et qu’elles assurent près de 80 à 95 % des activités sur le terrain. Ces entreprises contribuent fortement à la création d’emplois, notamment dans les zones rurales, et jouent un rôle de levier dans l’électrification des zones enclavées. Cependant, des défis majeurs subsistent. Le président de l’Oriselec a déploré le manque de concertation avec les partenaires publics sur les décisions qui impactent le secteur, les retards de paiement et l’insuffisance de financements, qui freinent l’élan des Pme et affectent leur capacité à répondre effic...