Recensement général de la population : la sécurité garantie

Les pouvoirs publics continuent de poser les balises d’une mise en œuvre efficace du recensement général de la population et de l’habitat et du quatrième recensement général de l’agriculture et de l’élevage. Hier s’est tenue à Yaoundé une réunion interministérielle pour évaluer le niveau de préparation de cette activité dont le coût est estimé à 13,28 milliards de F et dont le début est projeté pour la fin d’année 2025. Cette séance de travail, la deuxième du genre après celle du 12 août dernier, était présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. Grande priorité : la question de la sécurité des personnes appelées à se déployer sur le terrain durant l’opération, notamment dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord. 
Ce chapitre a été développé par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. Lequel a présenté la situation sur chaque théâtre d’opérations et apporté des assurances concernant la réalisation des activités censitaires. Là où cela va s’avérer nécessaire, les forces de défense et de sécurité vont s’activer à protéger à la fois les agents recenseurs et le matériel de travail. Les choses pourront donc se faire selon le chronogramme qui avait déjà été proposé et retenu par les différents intervenants à ces deux recensements qui auront lieu en même temps.
« Ceci, sur la base des expériences des pays africains et d’autres continents qui ont pu tenir des opérations similaires dans des conditions sécuritaires identiques. Nous allons nous en inspirer », a expliqué le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire chargé de la Planification, Paul Tasong. Sur place au Cameroun, le Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et le Programme spécial de reconstruction de l...