Couverture santé universelle, infrastructures, ressources humaines : les acquis du septennat

Au cours de sept dernières années, le gouvernement s’est attelé à multiplier et à moderniser ses formations sanitaires tout en facilitant la prise en charge des maladies complexes.

Le secteur de la santé camerounais a connu une véritable révolution ces sept dernières années. Des progrès significatifs ont été faits en vue d’intensifier les efforts de mise en œuvre de la Couverture sanitaire universelle (CSU), de construire de nouvelles infrastructures hospitalières, notamment des hôpitaux de référence dans chaque région, de relever les plateaux techniques et de renforcer la ressource humaine en qualité et quantité. 
Couverture sanitaire universelle
Instruite en 2015 par le chef de l’Etat, la CSU est entrée officiellement dans sa phase pilote en avril 2023. Dans sa conception, cette opération vise à faciliter aux populations, l’accès aux services de santé préventifs, curatifs et palliatifs. Ces services doivent être de qualité, efficaces, et surtout moins coûteux. A date, 4 309 984 personnes pré-enrôlées et 3 524 687 enrôlées. Les principaux bénéficiaires sont les femmes enceintes, les nouveau-nés et les personnes atteintes de « maladies compliquées ». Deux ans après son lancement, plus d’un million d’enfants ont été consultés gratuitement, 877 865 femmes enceintes ont fait leurs consultations prénatales jusqu’à l’accouchement en déboursant seulement 6000F, pour environ 247 562 accouchements réalisés, d’après le ministère de la Santé publique. 
Grâce à la CSU, des patients souffrant de pathologies complexes : insuffisance rénale, VIH/SIDA, tuberculose, onchocercose, etc., bénéficient d’une prise en charge. Selon la même source, 1230 personnes sous dialyse font leurs deux séances de dialyse hebdomadaires en déboursant 15.000F l’année, au lieu de 520 000 de F. 
Infrastructures hospitalières
Au cours de ce septennat, le système sanitaire du pays a connu une vraie mue. Celle-ci est à la fois portée par la construction et la réhabilitation d’importantes formations sanitaires, en vue de leur modernisation aux standards internationaux. Du coup, la carte sanitaire du Cameroun s’est enrichie de centres hospitaliers régionaux. En ce moment, le Cameroun compte 19 hôpitaux de région construits dans différents chefs-lieux des régions, avec une extension dans plusieurs autres grandes villes du pays (Edéa, Yagoua, Nkongsamba, Ayos, Kousseri, Mokolo, Limbé). 
Pour des soins de référence ultra spécialisés l’écosystème sanitaire camerounais s’est étoffé de six hôpitaux de première catégorie, dont l’Hôpital général de Garoua inauguré en octobre 2022. Il y a aussi 13 hôpitaux de deuxième catégo...

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