Développement culturel, échéances politiques : concertations à Maroua

La soirée de lundi n'a pas été de tout repos pour Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture, représentant du président de la République à la cérémonie de remise du certificat d'inscription du paysage culturel de Diy-Gid-Biy sur la Liste du patrimoine mondial de l'humanité. Après la place des Fêtes, il a enchaîné, jusque tard dans la nuit, avec des audiences dans la salle de conférence de son hôtel. Parmi les personnalités enregistrées, des autorités traditionnelles, des magistrats municipaux et autres acteurs politiques. Mais aussi des collaborateurs en poste dans la région.
Les lamidos de Mokolo, Bizili et le lawan de Mogodé ouvrent le bal. Reconnaissants des appuis constants reçus du patron des Arts et de la Culture, les garants de nos traditions ont plaidé pour la mise en œuvre de certains projets. Notamment la reconstruction d'un musée détruit par les inondations de l'année dernière dans le Mayo-Kani. La construction d'un musée à Mogodé pour la conservation des objets d'art culturel du peuple Kapsiki. Le maire de la ville de Maroua a porté le plaidoyer pour un projet similaire. « Nous souhaitons que vous aidiez la ville à reprendre le musée de Maroua. Après la réhabilitation de la bibliothèque municipale, nous n'arrivons pas à avancer avec le musée d'art du patrimoine culturel. Nous avons même perdu un financement de 45 millions qui devait servir à la réhabilitation de cet espace », a-t-il exposé. Le ministre Bidoung Mkpatt a assuré que des techniciens et spécialistes sont en route pour le projet. Pour sa part, le président du Conseil régional a déroulé une panoplie de projets en quête de concrétisation. Du plan de développement de l'Extrême Nord à la création d'un office du tourisme, entre autres. Le maire de Mogodé, lui, a plaidé pour la valorisation du site naturel du pic de Rhumsiki qui charriait beaucoup de touristes à une époque.
Les délégations des sections Ofrdpc et Ofrdpc du Diamaré ont bouclé ces séances de trava...