Défis : il y a encore du boulot

La réception des patients dans les hôpitaux, le financement et le parachèvement de la Couverture santé universelle restent en chantier.

Accueil
En matière de santé au Cameroun, le domaine de l’accueil nécessite encore des progrès. Certes, les pouvoirs publics multiplient les efforts pour une meilleure prise en charge des malades, mais il faut encore des améliorations concernant la capacité d'accueil toujours insuffisante, l'absence de médicalisation pré-hospitalière organisée, ainsi que la qualité des soins administrés.  A ces maux, s’ajoute un déficit criard de personnel qualifié et en quantité. Plusieurs structures sanitaires pêchent encore par un déficit d’infrastructures d'accueil, de salles d'attente et de visibilité des panneaux d'orientation. La prise en charge immédiate bute parfois à la question du paiement des soins, notamment en cas d'urgence vitale. Certains patients, à défaut d’être négligés, se retrouvent souvent retenus dans les hôpitaux pour soins impayés. Pour améliorer cette situation, les pouvoirs publics devraient mettre un accent dans l'orientation, la prise en charge des patients, la formation du personnel et la présence permanente des soignants. Le recrutement du personnel afin de combler les déficits en qualité et quantité s’impose. Des mesures incitatives et la motivation du personnel pourraient permettre de booster le moral des troupes. 


Financement de la santé
Avec l’annonce par le président américain, Donald Trump, du désengagement de son pays du financement de certains programmes à travers le monde, notamment des suspensions de l'aide internationale le Cameroun travaille à combler le gap. Ce sont 30 projets sur 43 qui se trouvent ainsi affectés dans ce secteur. Déjà, l'Agence française de développement (AFD) annonce une enveloppe de 8 milliards F en matière de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. La décision du gouvernement américain a contraint certaines organisations non gouvernementales du secteur à suspendre leurs activités, à défaut de poursuivre quelques-unes essentielles. La réduction de l'accès aux médicaments et aux services de prévention et de traitement fait redouter une hausse des cas de maladies tels que le VIH, la tuberculose et le paludisme. Toutefois, les pouvoirs publics mettent en place des alternatives pour éviter la dépendance du secteur de la santé aux financements externes. Ce qui va renforcer le système de santé face aux chocs extérieurs.  


Parachèvement de la Couverture santé universelle
Lancée en avril 2023 dans sa phase pilote, la Couverture santé universelle (CSU) au Cameroun vise à permettre à tous un accès équitable et abordable aux soins. P...

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