Santé : ça va beaucoup mieux

Le pays a fait de grands bonds en avant au cours des sept dernières années grâce, notamment, à l’offre infrastructurelle et au lancement de la Couverture santé universelle.

L’un des grands acquis ayant marqué les Camerounais durant ce septennat des « grandes opportunités » qui tire à sa fin porte sur l’amélioration de la qualité des infrastructures hospitalières. Au début du mandat de Paul Biya en 2018, l’ambition affichée était d’élever les standards de notre système de santé à un niveau à la hauteur de nos ambitions et des défis auxquels font face les populations au quotidien. Sept ans plus tard, les centres hospitaliers régionaux d’Ebolowa, Bafoussam, Ngaoundéré et Bertoua ont été inaugurés par le Premier ministre, chef du gouvernement. Joseph Dion Ngute a par ailleurs présidé l’inauguration de l’Hôpital général de Garoua. Déjà opérationnel, le Centre hospitalier régional de Maroua accueille des patients depuis des mois et n’attend plus que son inauguration officielle. Construits avec l’aide de divers partenaires ces hôpitaux offrent une palette étendue, diverse et variée de soins. Les malades ne sont par conséquent plus obligés d’émigrer vers Douala et Yaoundé, puisqu’ils ont tout le nécessaire sur place. D’autres formations sanitaires ont bénéficié ou bénéficient de travaux d’extension. Les investissements consentis par l’Etat impliquent, pour les principaux utilisateurs, de veiller sur ces infrastructures.
A la construction de nouveaux édifices, il faut ajouter un plateau technique de pointe capable de répondre aux besoins des populations. Plateau technique dans le cadre du Plan d’urgence triennal, volet santé, et qui permet désormais la prise en charge locale de certaines pathologies et la réalisation de chirurgies complexes qui exigeaient autrefois des évacuations sanitaires. C’est le cas de la transplantation rénale dont la première opération a été réalisée avec succès en 2021. D’autres interventions de même type ont suivi. Ce plateau technique doit aussi être bien entretenu au regard des moyens mobilisés pour acquérir le matériel. 
Toujours dans le but de favoriser l’accès aux soins à tous et à des prix abordables, le pays a lancé en 2023 la première phase de la Couverture santé universelle (CSU). Elle concerne les services préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de santé. Au chapitre des avancées, l’on pourrait aussi évoquer l’amélioration de l’accueil du patient. On y ajoute une meilleure lisibilité dans le circuit du malade. Il est question de continuer à enrôler le maximum de personnes concerné...

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